Retour à la page spectacles

 

JAPON

POESIE - CONTE - SHAKUHACHI

 

"Sous les fleurs d'un monde flottant"

Shakuhachi et Haikus

Flûte et poésies traditionnelles japonaises

 

"Tsuru, le conte de la grue"

Shakuhachi et récit

Flûte et conte traditionnels du japon

spectacle-haiku-shakuhachi

 

Au gré des souffles du printemps, au cœur de la vibration sonore,

poèmes de la sensation et des fulgurances, légers et profonds,

s’évanouissent dans la finesse et la densité de l’envoûtante flûte de bambou.

 

Dans un décor très simple : une table, deux chaises, quelques galets, un Ikebana

(composition florale japonaise), une calligraphie originale,

cette alternance sobre de poèmes et de musique, dans un esprit zen empreint

de drôlerie et d'émotions, toute à la fois en distance et en présence,

emmène le public dans un parcours à la fois puissant et contemplatif.

 

Les haikus choisis sont issus du répertoire classique. Parmi les auteurs : Matsuo Bashô, Kobayashi Issa, Yosa Buson...

Traductions : Roger Munier, Joan Titus-Carmel, Corine Atlan et Zéno Bianu

 

Public : adultes

Durée : 1h

 

 

Comment l’un des plus grands oiseaux du monde bouleverse le destin d’un pauvre artisan.

 

La grue, trésor national au Japon, nous invite à un voyage surnaturel, sensible, merveilleux où sa danse et sa majesté éblouissent, où sa fidélité absolue force le respect. Cette rencontre fulgurante de l’humain et de l’animal nous ouvre les mystères de la nature.

 

La parole improvisée de la conteuse côtoie et se mêle aux accents subtils et tour à tour emportés, déchirants, suaves, de la flûte traditionnelle japonaise, dans une ambiance intemporelle qui enjambe les cultures d’extrême orient et d’occident.

 

Adultes et enfants à partir de 7 ans

Durée : 1h

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Daniel LIFERMANN

 

Né en 1950, Daniel LIFERMANN étudie la flûte traversière avec Fernand CARATGÉ à l’École Normale de Musique de Paris (1970-1974).

Lors d’un voyage au Japon en 1983 il s’initie au shakuhachi.

Dès son retour en France, il étudie avec Franck NOÊL, ancien élève de Katsuya YOKOYAMA.

 

En 1989, il rencontre Yoshikazu IWAMOTO (lui-même disciple de Katsuya YOKOYAMA) dont il recevra l’enseignement jusqu’en 1997.

Daniel LIFERMANN a également étudié avec Gunnar JINMEI LINDER (élève de Goro YAMAGUCHI, trésor national vivant) et Teruhisa FUKUDA (élève de Kohachiro MIYATA).

En 2000 il devient disciple de Teruhisa FUKUDA (élève de Kohachiro MIYATA) avec lequel il organise régulièrement des stages intensifs.

En 2008 il reçoit de Teruhisa FUKUDA le diplôme de Dai Shihan (grand maître) ainsi que le nom SEI SOKU ("souffle de sagesse").

 

À partir de 1988, Daniel LIFERMANN enseigne le shakuhachi et, en 1995 il fonde avec quelques élèves l’association La Voie du Bambou, dont le but est la diffusion et la pratique du shakuhachi. Il travaille alors sans relâche à transmettre ce qu'il a reçu des différents maîtres avec lesquels il a étudié.

 

Considérant que "la Tradition n'est ni le fruit du passé ni celui du futur mais un temps prophétique qui plonge dans l'intemporel et s'incarne dans l'instant * ", Daniel LIFERMANN ouvre son champ d'investigation aux créations contemporaines.

* Annick de SOUZENELLE "Le symbolisme du corps humain", Dangles éditions

 

Daniel LIFERMANN a participé à de nombreuses manifestations telles que : émissions de radio, télévision, concerts de musique traditionnelle, créations musicales contemporaines, théâtre musical, spectacles avec conteur, faisant connaître le shakuhachi en milieu scolaire, carcéral ou hospitalier.

 

 

 

écouter Daniel Seisoku Lifermann
 

Le SHAKUHACHI

Le shakuhachi, flûte droite en bambou probablement d’origine chinoise, a été introduit au Japon au 7ème siècle. D’abord utilisé à la cour impériale dans l’orchestre du Gagaku, il tomba en désuétude au 10ème siècle. Des moines bouddhistes commencèrent alors à l’intégrer dans leur pratique religieuse. Ce n’est qu’au 17ème siècle, cependant, qu’il devint l’instrument de prédilection des moines Komuso (moines du vide et du rien) et le symbole musical de l’esthétique Zen. Depuis cette époque, les pièces religieuses (répertoire Honkyoku) se sont transmises jusqu’à nous oralement. L’ère Meiji vit la dissolution de l’ordre Komuso et ainsi le shakuhachi devint accessible aux laïcs. Son timbre profond séduit aujourd’hui nombre de compositeurs contemporains.

concert flute zen haiku japon

 

Sylvie Delom, conteuse

Cliquez-ici

 

Adverbe - association loi 1901 - BP 427 - 01504 Ambérieu en Bugey - 04 74 34 14 21 - http://www.atelier-du-reverbere.com - Nous contacter